« L’organisme du sportif s’adapte aux moyens de récupération comme il s’adapte à la charge de travail. C’est pourquoi il est bon de modifier les moyens, les méthodes et leur dosage en les combinant et en les variant. »
F. Talyschjov
La récupération est une phase essentielle dans le processus de l’entraînement. Si le nageur veut pouvoir garder sa capacité de performance et ne pas courir le risque d’épuiser ses réserves d’énergie, il faut qu’il respecte les aspects de récupération et de régénération. Différents modes sont proposés par les entraîneurs : la récupération active, une bonne hydratation et une alimentation adaptée, des étirements, le sauna, les bains massant, l’électrothérapie, les bas de contention, le sommeil ou encore la cryothérapie.
La cryothérapie, méthode qui existe depuis l’antiquité, s’est extrêmement développée ces dernières années dans le milieu du sport. Les charges d’entraînement devenant de plus en plus importantes, la récupération est alors primordiale pour le sportif s’entraînant jusqu’à 2 fois par jour et accumulant les compétitions. Pour favoriser la récupération de la fonction musculaire après l’effort, l’immersion du corps dans l’eau froide doit suivre quelques règles.
« La température conseillée est de 10°C. Pour la durée, il y a différents protocoles, soit en continu soit en fractionné. Pour le fractionné, on peut faire 5 fois 20 secondes/20 secondes ou bien 3 fois 30 secondes/30 secondes en terminant toujours par l’immersion dans l’eau. Pour le continu, il faudrait rester immergé 8-10 minutes mais en pratique, il est rare de rester dans l’eau plus de 2-3 minutes. La première minute étant la plus difficile. » explique Loïc Le Blevennec (masseur-kinésithérapeute pour le club de foot d’En Avant de Guingamp).
Le procédé de la cryothérapie permet donc de réduire la fatigue, d’accélérer la récupération de la fonction musculaire, de bénéficier d’une meilleure qualité de sommeil, et d’agir sur les micro-traumatismes musculaires.